Notre pasteur : Christian Bouzy
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Après une année de vacance pastorale en 2020-2021, Christian Bouzy est notre nouveau pasteur depuis juillet 2021.
Christian Bouzy est né le 17 décembre 1961 à Épinal. Après quatre années d’étude à la faculté de théologie protestante de Strasbourg, il effectue un service civil national en tant qu’aumonier de prison à Paris et dans une association de réinsertion sociale de sortants de prison. Il termine sa théologie a Montpellier. Il est pasteur proposant puis confirmé au sein de l’église réformée Versailles et Yvelines Sud avec une dominante animation jeunesse. Il effectue ensuite un ministère dans la région des Causses ou les protestants sont très disséminés. Puis il est nommé dans l’église réformée de Nîmes, sur un poste rattaché à la paroisse de l’Oratoire, avec une dominante diaconie et entraide. Il est ensuite appelé à la présidence de la région Cévennes Languedoc Roussillon de l’église réformée de France, responsabilité qu’il exerce pendant sept ans. Puis, une dizaine d’années durant, il exerce un ministère pastoral au sein de la Mission Populaire Évangélique de France, d’abord au Foyer de Grenelle a Paris, puis au Foyer Protestant de la Duchère, avec entre les deux, une année aux Antilles, envoyé par le Defap en tant qu’aumonier de prison et pasteur des paroisses de Guadeloupe et Martinique. Il est nommé depuis le premier juillet 2021 sur le poste Lyon-terreaux de l’Eglise protestante Unie de France.
Christian est marié avec Anne née Salzborn, ils ont quatre enfants, Thomas, Benjamin, Natan et Philémon et deux petits enfants Eva et Noah. Anne est actuellement enseignante référente à Vénissieux, chargée d’accompagner les familles ayant un enfant en situation de handicap vers un projet scolaire adapté.
Qu'est-ce qu'un.e pasteur.e ?
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Dans l’Église Réformée de France, les pasteur(e)s sont des femmes et des hommes qui ont ressenti une vocation, un appel (intérieur) à cette fonction de service dans l’Église et qui sont reconnu(e)s comme pasteur(e)s par un appel (extérieur) de l’Église. Dans les Églises protestantes, cette conjonction de l’appel intérieur de l’Esprit-Saint et d’un appel extérieur de l’Église ne modifie pas leur statut de chrétien(ne)s (ce ne sont pas des « clercs » mis à part des « laïcs ») ; ils ont « seulement » une fonction spécifique au service de l’Évangile. Le plus souvent ils et elles sont marié(e)s.
Ce sont essentiellement des théologien(ne)s, aujourd’hui titulaires d’un Diplôme d’Études Supérieures Spécialisées de niveau Bac+5 délivré par une faculté de théologie, principalement l’Institut Protestant de Théologie à Paris et à Montpellier, et la Faculté de Théologie Protestante de Strasbourg.
Les étudiant(e)s sont souvent des personnes ayant déjà une expérience professionnelle qui souhaitent se « reconvertir » après une première carrière qu’elles jugent insuffisante eu égard à leur engagement de foi.
Après la licence, celui ou celle qui veut devenir pasteur(e) sollicite son agrément auprès de la Commission des Ministères qui vérifie le sérieux de la démarche du (de la) candidat(e), ses compétences théologiques, ses capacités relationnelles et l’adéquation de ses aspirations avec les besoins et possibilités de l’Église.
Après le D.E.S.S., l’étudiant(e) est affecté(e) par la même C.d.M. sur un premier poste pour une période probatoire de deux ans ; il (elle) est alors proposant(e). Au bout de cette longue « période d’essais », la C.d.M. prononce éventuellement l’admission au ministère. Lors de son installation dans son premier poste, le (la) pasteur(e) est l’objet d’un Culte de reconnaissance du ministère d’un ministre du culte.
Il faut comprendre « ministère » dans son sens premier (du latin ministerium) de « service ». Il ne s’agit pas du rôle prépondérant de décideur qu’a un membre du gouvernement, mais de sa mise au service de l’Évangile, de l’Église, des croyant(e)s et des personnes cherchant Dieu.
Dans l’Église Réformée, et contrairement à la théologie d’autres Églises chrétiennes, ce culte de reconnaissance d’un ministère n’a pas de valeur de consécration. Ce n’est pas l’Église qui donne à quelqu’un le pouvoir de faire des sacrements, c’est l’Église qui reçoit avec reconnaissance le serviteur (la servante) de la Parole de Dieu que l’Esprit lui a envoyé.
Les pasteur(e)s postulent sur un poste libre et sont choisis par le Conseil Presbytéral. Ils (elles) sont ensuite nommé(e)s par le Conseil Régional. Lors de leur installation sur leur nouveau poste, l’Église célèbre un Culte d’accueil d’un ministre.
Nul ne peut imposer un(e) pasteur(e) à une Église Locale
Nul ne peut imposer une Église locale à un(e) pasteur(e).
La durée d’une affectation est ordinairement de sept ans, elle est renouvelable une seule fois selon des modalités analogues, mais allégées, à une affectation.
Les pasteur(e)s quittent leur ministère quand ils (elles) le souhaitent, en particulier à partir de 65 ans pour prendre leur retraite ; ils (elles) deviennent alors pasteur(e)s émérites. Pour cela ils et elles cotisent aux différents régimes de Sécurité Sociale des Salariés.
Les anciens pasteurs...
Bernard Millet a été notre pasteur, depuis 2012 jusqu’à son départ à la retraite en juin 2020.
Bernard Millet est né le 05 janvier 1955 à Genève. Il est marié et père de trois enfants. Pasteur “généraliste”, il a exercé son ministère successivement à Lille et Roubaix, à Montchat-Lyon-est, Marseille et Le Pays de Gex. Il a été nommé sur la paroisse de Lyon-Terreaux au 1er juillet 2012. À côté du ministère en paroisse, Bernard Millet a exercé la charge d’aumônier de prison à la maison centrale et à la maison d’arrêt de Loos les Lille dans le Nord et à la maison d’arrêt de Montluc (Lyon). Il a partagé de nombreux engagements dans le mouvement œcuménique… Depuis 2004, il est animateur de stage pour la formation permanente des pasteurs dans le cadre de la « communion protestante luthéro-réformée (CPLR) ». Il a grandi et fait ses études secondaires en Haute Savoie. Il a poursuivi ses études de théologie à Paris, Genève et Montpellier. Il reçoit sur rendez-vous à son bureau et visite à domicile. On peut le joindre à l’adresse suivante :
Le dernier pasteur de l’Église Réformée des Terreaux était Jean Dietz ; venant de Bourg-en-Bresse, il avait été nommé ici mi 2005 après avoir été reçu pasteur en 2000. Il est parti en juillet 2010 pour un nouveau poste régional où il favorisera les relations de coopération et d’assistance mutuelle entre Églises locales. Il a 57 ans.
Il est ingénieur (INSA) et docteur en physique (matériaux). Il a publié début 2008 un premier roman La grâce seule aux éditions de l’Harmattan. Ses prédications sont rassemblées sur son bloc personnel : http://predicationdejeandietz.blogspot.com/
Vous pouvez lui envoyer un courriel à l’adresse : jean.dietz@nullprotestants.org
Madame la pasteur émérite (c’est ainsi qu’on désigne les pasteur(e)s en retraite) Horsta Krum a été en poste dans notre Église locale de mi 1995 à mi 2004. Elle était auparavant pasteure au sein de l’Église évangélique de Berlin-Brandebourg en République Démocratique Allemande (R.D.A. ou Allemagne de l’Est) dont elle fit partie de la direction. Une notice (en allemand) de Wikipedia Allemagne lui est consacrée. Avec Aimé Bonifas, elle a publié en 2000 le livre Les Huguenots à Berlin et en Brandebourg, de Louis XIV à Hitler (éditions de Paris Max Chaleil, Collection Bibliothèque protestante). Horsta Malinowski-Krum a publié avec Siegfried Prokop en 1994 un livre Das letzte Jahr der DDR (la dernière année de la RDA) chez l’éditeur Geselschaftswissenschaftliches Forum (Berlin).
Yves a été pasteur de l’Église Réformée des Terreaux de l’été 1986 à l’été 1995. Il est actuellement en retraite et vit à Nimes. Vous pouvez lire quelques-unes de ses prédications, comme celle sur Esaïe 35 v 3-7, sur Esaïe 42 ; Marc 1,7 ou sur Actes 02 v 42-47, ou encore celle du Carême Protestant 1990. Yves était membre du Comité Directeur de l’ACAT en 2009-2010.Il a aussi écrit un livre Pour Dieu pour l’homme protester publié chez « Les bergers et les mages » en 1995.
Jean-Pierre a été notre pasteur de l’été 1972 à l’été 1985. Vous pouvez lire une de ses prédications sur Luc 6 v 7-26.
Jean-Pierre a été notre pasteur de l’été 1963 à l’été 1972. Après avoir passé près de 20 ans au service de notre Église, Jean-Pierre est devenu président du Conseil Régional en Centre-Alpes-Rhône, puis président du Conseil National de l’Église Réformée de France. Il est décédé.
Le pasteur Daniel Atger (né le 20 mai 1923 à Intres (Ard èche),décédé le 20 mars 1988) arriva au Terreaux en 1957, en provenance de l’Église du 1er quartier, en même temps que Jean-Marie Lambert et lui succéda jusqu’en 1970. Daniel avait été auparavant pasteur à Dieulefit (1952). Il a été membre du Groupe des Dombes. Il continua son ministère à Paris au service de l’Église Réformée de l’Annonciation (1970-1974). Vous pouvez lire plusieurs de ses prédications sur le site du Carême protestant.
Jean-Marie a été au service de l’Église Réformée des Terreaux de l’été 1957 à l’été 1963. À la retraite, il vit à présent dans le Vaucluse.
Roland de Pury a été pasteur dans ce temple pendant la seconde guerre mondiale. Il a pris position à de nombreuses reprises, tant dans ses dialogues individuels que par des prises de positions pendant le culte, contre la collaboration avec l’Allemagne nazie. Il a été arrêté dans le temple par la Gestapo le jour de la Pentecôte 1943 (dimanche 30 mai) au début du culte. Il est resté enfermé plusieurs mois à la prison Saint-Paul puis au fort de Montluc à Lyon avant d’être relâché le 25 octobre 1943 en raison de sa nationalité suisse.
Son parcours fut le suivant : (source wiki-protestants)
Roland de Pury fut assisté par le pasteur André de Roberty dont on connaît la présence en 1944. |
De nombreux livres, articles et conférences lui ont été consacré, dont une page du site du journal Réforme. |
André a été pasteur entre 1943 et 1944 pour seconder Roland de Pury.
Paul Fargues
Paul était chez nous en 1932.
Yvan Cabès
Yvan a exercé ici en 1928 et 1929.
Henri Durand-Granier (1890-1957)
Le pasteur Henri Durand-Granier fut pasteur-aumônier à l’Infirmerie Protestante de Lyon de 1926 – 1957, pendant et après le ministère de Roland de Pury au Terreaux.
Il a écrit un livre Sur la brèche publié en 1960 à l’Imprimerie nouvelle lyonnaise.
Henri Hollard
Hervé a été pasteur chez nous de l’été 1905 à l’été 1937 (1936 ?). Il a vécu la séparation des Églises et de l’État, loi qui a peu impacté l’Église des Terreaux qui était déjà indépendante car elle ne s’était pas située dans le cadre des lois organiques. Il a servi comme brancardier pendant la Première guerre mondiale.
Il a préparé l’adhésion notre Église (alors Église Évangélique des Terreaux) à l’Église Réformée de France, lors du synode d’unification qui s’est tenu en 1938 à Lyon au temple du Change.
Période 1914-1918
L’intérim du pasteur Henri Hollard pendant la guerre a été assuré par les pasteurs Gambert, Raccaud, Joseph, Nanguin, Roger Hollard, Kraft, Charles Dubois et Durand-Pallot.
Suffragants de Léopold Monod
Un suffragant est un étudiant de théologie qui termine sa formation en faisant un stage pratique auprès d’un pasteur expérimenté. Ainsi pendant la période 1888-1903Léopold Monod a été entouré de MM Bès, Broux, Gampert, Berguer et Christen.
B. de Watteville
Il a été pasteur bénévole dans notre Église entre 1882 et 1884.
Coste
Le pasteur Coste fut à notre service en 1876 à 1888.
Léopold Monod (1844 – 1920)
Léopold était un neveu d’Adolphe, le premier pasteur de l’Église. Il a exercé ici de 1869 à 1920, il était encore en poste lors de son décès. Pendant ce long service, notre Église employait plusieurs pasteurs.
En 1894, il prend, en chaire, fait et cause pour Dreyfus, juif, officier accusé et condamné à tort.
Il est l’auteur d’un remarquable ouvrage sur Le Problème de l’autorité.
Entre 1882 et 1887, Léopold Monod dessert aussi l’Église de Villefranche qui traversait une crise entre les Étroits (les orthodoxes) et les Large (libéraux).
Adolphe Duchemin (1833-1914)
Le pasteur Adolphe (Jacques-Adolphe pour l’état civil) Duchemin est né le 12 novembre 1833 et est mort le 05 mars 1914. Il épousa le 16 février 1864 à Eaux-Vives (Genève) Anna Merle d’Aubigné (1841-1912) et eu cinq enfants : Paul, Léopold (1871 à Lyon-1934), Marianne, Alice, Mathilde.
Il est arrivé avant Léopold Monod (en 1867) et resta en poste jusqu’en 1881. Il fut ensuite pasteur à Neuilly-sur-Seine de 1891 à 1909. Il a aussi été directeur de la Société centrale protestante d’évangélisation.
S’il ne semble pas avoir écrit personnellement de livres, il a été l’éditeur de son beau-père Jean-Henri Merle d’Aubigné (un descendant d’Agrippa d’Aubigné, le grand poète de la Réforme au xvie siècle) en particulier pour L’histoire de la Réformation en Europe au temps de Calvin (8 volumes).
Napoléon Roussel (1805-1878)
Napoléon est né le 26 Brumaire an 14 (15 novembre 1805) à Sauve (Gard) et est décédé le 8 juin 1878 à Genève. Il a été en poste aux Terreaux de 1863 à l’été 1868 après avoir été en poste à St Étienne (1831-35), à Alger, à Marseille, et en Poitou. Il s’est retiré ensuite à Cannes.
Peu après son départ, le bulletin de notre Église indique : Nous avons perdu notre cher pasteur, M. Napoléon Roussel. Malgré une solennelle démarche tentée auprès de lui, à la demande même de l’Église, pour le retenir parmi nous, il a persisté dans sa résolution de départ et nous a quittés le 1er juillet. Sa douce bonté, sa piété sympathique et sa parole éloquente nous laissent un souvenir précieux.
Il s’était marié successivement :
- le 14 juillet 1829 avec Antoinette Roman décédée en 1835,
- en 1837 avec Caroline Jeanne Dunant décédée la même année,
- le 8 novembre 1838 avec Emma Gale décédée en 1855,
- enfin le 19 août 1857 avec Mary Stuart of Annat, née en 1824 et Officière de l’Armée du Salut dès 1844.
On connaît bien sa vie, grâce à sa bibliographie écrite par sa fille Émilie.
Il a écrit de nombreux ouvrages, parfois polémistes, parfois de fond comme :
- Les Déistes sans Dieu, 1837, 24 pages.
- Mon voyage en Algérie raconté à mes enfants, 1840, consultable sur Gallica,
- Scènes évangélistes, 1842, 210 pages.
- Le Rationalisme moderne, Réfutation de l’ouvrage intitulé l’Orthodoxie moderne, 1842.
- Dieu est infiniment bon, 1843, 15 pages.
- La Religion d’argent, 1844, 8 pages.
- Catéchisme catholique. Commentaire protestant, seconde édition du Commentaire indispensable, 1846.
- L’Evangile selon Saint Marc expliqué aux petits, ouvrage plus particulièrement destiné aux Écoles du dimanche, 1860, 143 pages.
- La Bible résumée, 1862, 84 pages.
- Le Jésus de M. Renan, 1863, 81 pages.
- Les Deux Jésus, celui de M. Renan et celui de l’Évangile, 1864, 64 pages.
- Aux libres penseurs, 1865, 151 pages.
- Dieu dans l’univers. Les Abeilles, 1867.
- L’Égalité, quelques mots aux travailleurs, 1871, 8 pages (consultable sur Gallica)
- Les grèves : quelques mots aux travailleurs, 1871, 8 pages (sur Gallice, un pamphlet pas vraiment favorable aux grèves qui conduisent inévitablement aux révoltes dans la rue).
- Dieu, conscience, avenir, 1872.
Clément de Faye (1824-1902)
Clément a travaillé ici de 1855 à 1862. Il a été ensuite en poste à l’Église de la rue Belliard, à Bruxelles de 1863 à 1876.
Il a écrit :
- L’Église de Lyon depuis l’évêque Pothin jusqu’au réformateur P. Viret (152 à 1553), précédée d’une lettre de M. Rosseeuw Saint-Hilaire, professeur d’histoire à la Sorbonne, 1859, 168 pages.
Il a aussi traduit :
- Synonymes Du Nouveau Testament du Révérend C. Trench, précédé d’une « Introduction sur L’Hellénisme », 1869,
- Les religions de l’ancien monde Égypte, Assyrie, Babylonie, Perse, Inde, Phénicie, Étrurie, Grèce, Rome, de George Rawlinson, 1887.
- L’Hindouisme ancien et moderne, de Mitchell Murra, 1900, 307 pages.
Samuel Descombaz (1797-1869)
Samuel est arrivé probablement en 1855 et est resté en poste jusqu’en 1869. Lui aussi est originaire du Canton suisse de Vaud. Il y a été pasteur et, comme François Bertholet-Bridel, il a été disciple d’Alexandre Vinet. Il sera aux côtés de Charles Augustes Cordès, le successeur immédiat d’Adolphe Monod, lors de l’installation de l’Église rue Lanterne.
Il a écrit de nombreux ouvrages principalement destinés à l’enseignement, dont :
- Guide biblique, ou Harmonie et commentaire pratique et populaire de l’Ancien et du Nouveau Testament, à l’usage des évangélistes, des instituteurs, des pères de famille et des écoles en 5 ! tomes, 760 p publié en 1856 et réédité jusqu’en 1870,
- Histoire de l’Eglise chrétienne d’après l’allemand de Barth avec de nombreuses additions sur la France et sur la Suisse française à l’usage des familles et des écoles publié 6 fois entre 1843 et 1872.
- Christ est tout du Révérend Henry Law, traduit en français par Samuel Descombaz, publié en 1857, 469 pages.
- Église évangélique de Lyon. Le Chant, collectif par Samuel Descombaz, Blanc, E. Milsom.
- La Réforme : Esquices historiques offertes à la jeunesse, publié en 1861, au moins deux tomes.
- Un père de famille et l’école du dimanche, 1861, 23 pages.
- L’Evangile mis en pratique portraits et récits, 1863.
- Trois amis, ou le Jeune homme en face de la Bible, 1863, 280 pages.
Philémon J. Cazalet (1826-1889)
Né en 1826 à Gorniès (Héraut) et mort à Nîmes en 1899. Après sa consécration pastorale et un doctorat en théologie à la Faculté de Montauban sur le thème Le Sabbat est abrogé sous l’économie chrétienne, il a été pasteur au Vigneau (Lot-et-Garonne) (1850). Il exerce dans notre Église de 1854 à 1866 et achève son ministère à Nîmes (1866-1889). Il est souvent considéré comme un disciple de Wesley, autrement dit un méthodiste.
Lui aussi a écrit plusieurs ouvrages :
- L’Église évangélique de Lyon (1857)
- Quelques mots adressés aux membres de l’Église évangélique de Lyon (1861)
- Mes rapports avec le Consistoire de l’Église réformée de Ganges (1850)
Charles-Auguste Cordès (1796-1898)
Ce pasteur est resté à Lyon de 1854 à 1871. Il était né le 27 janvier 1796 à Hameln (Allemagne) et décéda le 31 décembre 1898 à Genève. Il épousa, le 10 septembre 1834, Renée dite Henriette Hentsch (29 avril 1816 Genève – 10 août 1880).
Gabriel Cramer
Il a officié dans l’Église de 1848 à 1851 en même temps que les précédemment nommés. Ce n’est qu’un homonyme de l’illustre mathématicien (même prénom même nom) (1704-1752) ni de l’imprimeur (entre autres) de Voltaire, tous deux suisses ! Mais on ne sait rien, ni de son parcours personnel ni de son ministère aux Terreaux.
Victor Cuenod (1812-1876)
Il a été au service de notre Église de 1846 à 1848. Originaire de Vevey, il épousa Lydie Lévade et il est souvent désigné sous le double patronyme de Cuenod-Lévade. Comme François Bertholet Bridel, il a démissionné de l’Église officielle suisse pour devenir pasteur évangélique. Son fils Charles Cuenot (1931-1909), également pasteur, est le fondateur des Unions chrétiennes de Jeunes Gens en Suisse et eut un rôle actif dans les missions protestantes, notamment en Afrique.
Georges Fisch (1814-1881)
Wilhelm Frédéric, dit Georges Fisch, a été le « pasteur principal » de notre Église de 1842 à 1855, avant de rejoindre la Chapelle de la rue Taitbout à Paris, un haut lieu des Églises évangéliques (1855-1967). Pendant son ministère à Paris, il a encouragé Robert et Élisabeth Mac All à créer la Mission populaire et s’est intéressé aux missions lointaines, notamment en Afrique.
Il est né, lui aussi, en Suisse, à Nyon (canton de Vaud) et il est mort en 1881 à Vallorbe, également canton de Vaud (suisse), à l’âge de 67 ans. Il a fait ses études à Lausanne et après sa consécration
Pierre Laügt (1802-1881)
Il est né le 6 Juin 1802 à Salies de Béarn, (Pyrénées-Atlantiques) et décédé en 1881 à Plan-de-Baix (Drôme). Il a travaillé pour notre Église de 1841, semble-t-il, à 1850, associé, au départ, à Charles Auguste Cordès… et à deux autres pasteurs !
François Bertholet-Bridel (1814-1862) : le troisième pasteur de la paroisse.
On connaît un peu mieux ce pasteur d’origine suisse qui participa aux travaux de notre Église de 1849 à 1854. Après sa consécration pastorale en 1837, il fut d’abord suffragant à la paroisse de Gryon (un village fréquenté par Alexandre Vinet dont il est le disciple) et en 1843, pasteur de d’Aigle (petite ville du Canton de Vaud).
En 1845, il démissionne de l’Église nationale suisse, est nommé pasteur à Sens (Yonne) pour la Société évangélique de France. Il rejoint notre Église en 1849, jusqu’en 1854, puis il retourne en Suisse achever son ministère.
François Bertholet-Bridel a beaucoup publié – et les titres de ses livres donnent une idée de sa théologie et de sa spiritualité : Exhortation pastorale par le pasteur d’une paroisse de montagne (Lausanne, 1843) ; Deux exhortations pastorales adressées à mes anciens paroissiens (Lausanne, 1844) ; Éphèse et Laodicée, ou, L’abandon du premier amour et la tiédeur : deux méditations [sur Apocalypse chapitres 2 et 3] (Genève1856) ; Le culte chrétien ou le culte de la louange et le culte de la vie: deux méditations (Lausanne-Genève, 1856) ; L’amour de Dieu pour le monde. (Lausanne, 1857) ; L’Eglise ou la maison de Dieu. (Lausanne 1857) ; Baruch, ou le désir des grandeurs et la demande d’un passage pour le peuple de Dieu (Lausanne, 1857) ; La promesse du Saint-Esprit (Lausanne, 1858) ; Méditations sur quelques sujets de l’Ancien Testament, étudiés à la lumière de l’Évangile (Lausanne, 1864). Une de ses descendantes a réédité récemment ses Lettres pour ses amis (Kessinger Publishing Co, 2009. Broché : 384 pages).
Charles-Auguste Cordès (1796-1898)
Ce pasteur est resté à Lyon de 1836 à 1844 et de 1854 à 1871. Il était né le 27 janvier 1796 à Hameln (Allemagne) et décéda le 31 décembre 1898 à Genève, à l’âge de 102 ans. Il épousa le 10 septembre 1834 Renée dite Henriette Hentsch (29 avril 1816 Genève – 10 août 1880).
Adolphe Monod (1802 – 1856)
Fils de pasteur, il part à Genève en 1820 faire de solides études théologiques. En 1824 il est consacré pasteur.
Adolphe a participé à la création de notre Église des Terreaux (appelée alors Église Évangélique de Lyon) et en a été pasteur de 1832 à 1836 (il n’est donc resté que quatre ans). Auparavant, il avait été pasteur de l’Église Réformée de Lyon (son premier poste en France à partir de 1827). Le consistoire de Lyon demande au Ministère des Cultes sa destitution, et l’obtient en 1832 :
- d’une part pour avoir tenu des positions publiques trop sociales contre le travail des enfants et les longues journées de travail des canuts,
- d’autre part pour avoir une position rigide sur l’admission à la communion des nouveaux convertis (l’Église Protestante attirait alors beaucoup de catholiques déçus par leur Église revancharde pendant la Restauration).
Il quitte l’Église Évangélique de Lyon en 1836 pour devenir professeur de prédication et d’hébreu à la faculté théologique protestante de Montauban (devenue depuis la Faculté de Montpellier de l’Institut Protestant de Théologie), c’est un retour dans l’Église Réformée officielle. Il part en 1847 pour Paris où il exerce à l’Oratoire du Louvre et y vit la révolution de 1848. Il meurt peu après d’un cancer du foie.