Le « Notre Père  » dans tous ses états

Le "Notre Père " dans tous ses états

Au temple dimanche 26 janvier de 18 à 20h, dans le cadre des Nuits de la lecture pilotées par le ministère de la Culture (Centre national du livre) dont le thème en 2025 était les patrimoines, une vingtaine de personnes
(majoritairement paroissiennes et paroissiens) ont répondu à l’invitation du groupe Portes ouvertes à s’immerger à travers lectures, vidéos et échanges dans la prière du Notre Père.
Une petite équipe a travaillé sur les contenus et la structuration de cette soirée. Lectrices et lecteurs ont prêté leurs voix ; projections et intermèdes musicaux ont enrichi l’ensemble et les échanges se sont librement prolongés autour d’une petite collation : que tous les acteurs et participants
soient chaleureusement remerciés !

Après quelques mots d’accueil, l’assemblée est plongée à la source de la prière, la seule proposée par Jésus à ses disciples : un Notre Père (NP) chanté en araméen et les Evangiles de Matthieu 6, 513 et de Luc 11, 14 : « Seigneur, enseigne-nous à prier ».
S’engage ensuite un dialogue à deux voix ou douce disputatio qui nous replace dans le contexte religieux (racines juives avec la Amida et le Kaddish), historique et sociologique de l’époque avant de nous transporter au 16ème siècle avec le NP émouvant de Clément Marot.

Devenue prière universelle des chrétiens, le Notre Père a été au fil des siècles largement commenté et interprété. Un exemple en est donné avec les travaux du pasteur Louis Pernot dont nous retenons : « Appeler Dieu père/mère, c’est dire qu’Il est à l’origine de notre vie et source de la vie nouvelle qui peut surgir en nous ».

Une version gestuelle (eh oui, ça existe) est projetée ; diverses versions contemporaines du NP, souvent étonnantes à nos oreilles de chrétiens formatés, viennent déplacer pour un temps l’auditoire.
Sur chacune de ces lectures le débat s’engage, des questions sont posées, les échanges s’enrichissent des interventions des uns et des autres. L’équilibre entre les différents temps de cette soirée était parfait, comme facilitateur d’une appropriation : merci à nos amis.

Le Notre Père est avant tout une prière de confiance, une prière décentrée de soi, une prière communautaire, qui nous rend solidaires : tels ont été les mots de conclusion de notre pasteur Christian Bouzy sur ce sujet jamais épuisé et toujours à approfondir. Et, que le chance, c’est prévu : un cycle de visioconférences sur le Notre Père vous sera annoncé et précisé prochainement.

Laurence Védrine, groupe Portes ouvertes

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